(myriam's blog)

En fouinant sur les blogs cuisine, je suis tombée sur une recette de crumble sucrée-salée. Alors quand je vois : crumble, sucré-salé, noix de coco, forcément ça me tente de suite !

J'ai plus ou moins suivi les doses de la recette, au final ça me fait un plat pour quatre personnes, donc un peu beaucoup juste pour moi ! Je veux bien croire que je sois gourmande et morfalou mais quand même...

Pour 4 personnes : 2 blancs de poulet ; 4 tomates ; 2 oignons ; la moitié d'une aubergine ; 1 pomme ; de la noix de coco râpée ; 20cl de lait de coco ; 1 yaourt (à la base c'était un bulgare, moi j'ai pris grec, question de goût) ; du curry.
Pour le crumble : 100g de farine ; 2 cuillères à soupe d'amandes en poudre ; 3 cuillères à soupe de noix de coco râpée ; 120g de beurre salé. A mon avis, ça ferait pas de mal de mettre plus de farine, car la pâte n'est pas assez sableuse à mon goût.

Emincer les oignons. Couper le poulet, l'aubergine, la pommes et les tomates en morceaux.
Faire revenir les oignons une minute dans de l'huile, puis ajouter les morceaux de poulet. Faire dorer 3-4 minutes.
Ajouter les morceaux de tomates, de pomme et d'aubergine. Mélanger quelques minutes.
Saupoudrer de curry et de noix de coco râpée. Mélanger.
Ajouter ensuite le lait de coco, mélanger et cuire pendant 20 minutes à feu moyen.

Préchauffer le four à 220°.

Pendant ce temps, préparer l'appareil à crumble : du bout des doigts, mélanger dans un saladier la farine, le beurre coupé en morceaux, la poudre d'amandes et la noix de coco râpée.

Ajouter le yaourt au poulet en fin de cuisson (je pense qu'on peut se passer du yaourt en fait). Verser la préparation dans un plat allant au four, puis mettre dessus l'appareil à crumble. Faire cuire pendant quinze minutes à 220°.

Verdict : vu que mon appareil à crumble n'était pas assez sableux, tout le poulet n'était pas recouvert et la sauce a "débordé". Quoi qu'il en soit, je trouve ça très bon : des saveurs agréables de curry et de coco. Et même si ce n'est pas la saison des tomates (ni des aubergines ?) - hein Fanny ! - c'est quand même appréciable !

Quel pied de ne plus avoir de devoirs, de rapports à rendre le lundi-matin-10h-dernier-délai, à terminer le dimanche après-midi. Je peux glander sans remords et passer mon temps à dévorer des livres.

Notamment Enfance de Nathalie SARRAUTE : l'auteur raconte son enfance sous la forme d'un dialogue entre elle et elle. Enfance passée entre Paris et la Russie, quelques mois chez le père, quelques mois chez la mère. Comme je l'ai certainement déjà écrit ici, j'suis pas douée pour raconter les histoires ou donner envie de lire, donc je n'en dis pas plus. J'aime ce livre, et pis c'est tout (© Philippe LUCAS des Guignols) !

Par la suite, je me suis intéressée à Amélie NOTHOMB, ben non je n'avais jamais lu de livre d'elle. J'avais juste vu le film Stupeur et tremblement, tiré du livre au même titre, et j'en gardais un bon souvenir. Donc même pas peur, je me lance : j'ai lu Stupeur et tremblement. Déjà, le film est fidèle au livre !
C'est l'histoire d'une femme belge amoureuse du Japon, qui vient d'être embauchée dans une grande entreprise. Elle découvre alors une ambiance de travail, heu, bof quoi ! Et se fait détester de sa chef, qui va essayer de lui mener la vie dure ! C'est drôle, ça se lit bien, bref ça m'a donné envie d'acheter un autre NOTHOMB.

Métaphysique des tubes. Pourquoi celui-là ? Sûrement le titre qui m'a attiré, mais je ne saurais dire pourquoi : métaphysique, c'est plutôt un mot qui me fait peur ! En tous cas, pas déçue ! Alors on est toujours au Japon : c'est l'enfance de la miss qui travaille dans l'entreprise japonaise. [Je me trompe peut-être mais je crois que la nana de Stupeur et tremblement et de Métaphysique des tubes, c'est Amélie NOTHOMB tout simplement - et là les réactions : "ben oui, Myriam, c'est évident !!!"]. Au départ, c'est une enfant qui ne pleure pas, n'a pas de réaction, au point d'être surnommée La Plante (!), et qui un de ces jours, va hurler pendant des mois !! Seul un morceau de chocolat blanc va la calmer (beerk du chocolat blanc... tsss). Donc ben voilà quoi c'est l'histoire d'une gamine de 2-3 ans. Ce que j'aime beaucoup c'est l'innocence de la gamine, l'univers qu'elle se crée. Là aussi c'est très drôle, mais c'est trop court !!

Et côté cuisine, j'ai acheté :
- L'indispensable Cookies, muffins & co de Pascale WEEKS. Ca vient de là les pancakes à la ricotta.
- Apéro, aux éditions Marabout, plein de recettes pour moins de 5€ !
- Millefeuilles et macarons, chez France Loisirs. Et oui je me suis fait harponner par FL aux Trois fontaines et j'ai craqué... A la base, je cours pas après les millefeuilles, mais là y'a des recettes salées et sucrées (idem pour les macarons).

Pendant ma recherche de recettes de pancakes pour la semaine dernière, je suis tombée sur cette recette : des "pancrêpes" au fromage blanc. Ca avait l'air très simple à faire et la photo me donnait trop envie. Ca m'a fait penser aux beignets de cerises de Tata Suzanne (aucun lien avec Tata Suzanne du SAV, je précise...) et j'ai eu envie de tenter. Je me suis inspirée de la recette en lien ci-dessus, que j'ai un peu modifiée.

Pour une dizaine de petites crêpes : 250g de fromage blanc ; 4 cuillères à soupe de farine ; un œuf ; un peu de sucre ; des fruits rouges - je n'aurais bien mis que des griottes mais le pots en rayon était trop gros donc j'ai opté pour un mélange mûres/groseilles/griottes/cassis.

Mélanger le fromage blanc et la farine, puis ajouter l'œuf et les fruits rouges. Sucrer à votre convenance.

Dans une poêle, faire chauffer un peu d'huile puis mettre des petites louchées (à y est j'ai investi dans une louche !) de pâte à crêpe. Contrairement aux pancakes, ça ne bulle pas des masses, donc bien surveiller la cuisson (attention c'est très rapide) et retourner quand les bords deviennent durs/solides.

Résultat : bien que les dessous/dessus soient un peu noirs, c'est délicieux ! J'aime beaucoup car il reste des endroit où la pâte n'est pas totalement cuite, miaaam !! Et puis avec les fruits c'est trop bon ! La prochaine fois je ne testerai qu'avec des griottes, ça devrait être plus sucré.
Au départ je voulais doubler les doses, mais ça m'a suffit comme repas du soir. Enfin, j'aurais pas craché sur d'autres crêpes en plus...
Bon je ne cache pas que ça ne vaut pas les beignets de cerises de Tatie, mais ça a le mérite d'être moins huileux :P.

Désolée pour la qualité des photos, mais promis c'est délicieux !!

Chandeleur oblige, une envie de crêpes s'est fait sentir, mais j'ai opté pour une nouvelle recette de pancakes (vue ici). J'aurais bien refait les pancakes à la ricotta vus chez Fanny, mais je n'ai pas de batteur ici... Avis aux sponsors !! (il me manque une louche aussi...).

Pour une quinzaine de pancakes (j'ai pas compté mais j'ai réussi à tout manger) : 2 œufs ; 170g de farine ; 2 cuillères à soupe de sucre ; 2 cuillères à café de levure chimique ; 20cl de lait (j'en ai mis 25cl : chez Candia ils font des bouteilles de 25cl, pratique quand on a oublié son verre doseur chez les parents - avis aux sponsors !) ; 1 pincée de sel ; de l'huile pour la cuisson.

Dans un saladier, mélanger la farine, le sucre, la levure et le sel. Incorporer les œufs, puis ajouter le lait progressivement. Bien mélanger. Laisser reposer au moins quinze minutes.

Le plus "compliqué" (tout est relatif), à mon avis, pour préparer les pancakes, c'est la cuisson. Si la poêle est trop chaude, les pancakes crament très vite. J'ai pour habitude de bien faire chauffer ma poêle, puis de baisser le feu après. Dans mon cas : je mets la plaque vitro à 9 puis je baisse à 6-7. D'ailleurs nickel les plaques vitro du foyer, moins foireuses qu'à la maison :P.
Bref, mettre un peu de pâte de façon à former des petits disques. Quand ça commence à buller, retourner les pancakes.

Bon c'est pas des disques parfaits, mais c'est un peu galère quand on utilise une cuillère à soupe en guise de louche !

Alors sur les pancakes : du nutella (ben oui le grand pot, c'est moins cher au kilo :P), du sucre en poudre, de la noix de coco rapée, de la noix de coco à tartiner (quel pied de trouver des rayons exotiques bien fournis / verdict : c'est mangeable mais sans plus).
Bon ça manquait de potes et de bière tout ça !!

Conclusion : on sent une nette différence quand on met des blancs battus (cf pancakes à la ricotta), mais c'est très bon quand même !